AVARANEWS N° 20 - OCTOBRE 2018
Mesoke
Marraine : Séverine Daniel
Démarrage du groupe : 23 mai 2018
Une hirondelle peut faire le printemps, c'est le constat que fait Séverine, marraine d’un groupe qui se réunit tous les mercredis soirs dans la salle de l’Ageca, rue de Charonne (« J’y vais à pied depuis la Bastille », confie-t-elle). « Comme le groupe a démarré au printemps, Mesoke s’est rapidement imposé car le mot veut dire hirondelle en Cheyenne. » Pour les dix membres du groupe, le choix a été vite dit et les autres propositions ont été rapidement laissées de côté.
Il faut dire que le nom sonne bien. « Le groupe l’a immédiatement utilisé et un logo a même été dessiné qui accompagne tous les mails que nous échangeons, poursuit Séverine. C’est une hirondelle accompagnée du nom MESOKE en capitales (voir photo). Car,même si, dans le dicton, une hirondelle ne fait pas le printemps, c'est le plus cher désir du groupe : faire en sorte que chacun de ses membres connaisse un nouveau printemps. Et vive l'envol des hirondelles. » Nous restons toujours dans la symbolique.
Par ailleurs, le printemps est la saison de tous les possibles et de tous les espoirs, ce qui colle parfaitement à la dynamique de l’AVARAP. « Les espoirs que fait naître l’arrivée du printemps entrent en résonance avec les espoirs que suscite le démarrage d’un groupe AVARAP, continue Séverine. Parcours plein de promesses de renouveau, de renaissance, l’expérience AVARAP porte en elle les germes d’une éclosion et la dynamique du groupe est comme une fleur qui ne demande qu’à s’épanouir pour se transformer en fruit bien mûr. »
Vingt séances plus tard, personne dans le groupe n’imagine un autre nom. Les utilisations sont constantes depuis le « Bonjour les Mesoke » du début de séance jusqu’au : « C’est quelque chose pour les Mesoke », quand on a trouvé une idée ou un contact que l’on veut partager. Au début de l’automne, le vocable n’a rien perdu de sa fraîcheur. Même si les hirondelles (les vraies), chassées par les premiers frimas, vont bientôt repartir vers le soleil et la douceur hivernale qui règne dans des latitudes plus centrales.
Abalakov
Parrain : Thierry Lambourg
Démarrage du groupe : 11 juin 2018
« Abalakov sonne comme un slogan de mai 68 », sourit Thierry, parrain de ce groupe qui se réunit les lundis soirs dans les locaux de notre association rue de Vouillé. Un groupe nombreux et assez peu paritaire avec 10 femmes pour 4 hommes. Ce qui n’empêche pas un bon fonctionnement, les âges, les origines professionnelles et les statuts – poste ou en recherche d’emploi – étant suffisamment variés pour favoriser une grande fluidité dans les échanges et une belle complémentarité d’expériences. « J’en profite pour saluer ceux qui réussissent à marier ces compétences, ces âges et ces talents pour créer une telle harmonie. Ce ne doit pas toujours être facile », salue Thierry.
Et si ce n’est pas un slogan belliqueux, que signifie Abalakov et quelle est la justification de ce choix outre l’énergie qui s’en dégage ?
Thierry conseille d’appeler Hervé Debar, le participant à l’origine de ce choix et qui vient tout juste d’être coopté en tant qu’animateur. « Ce nom ne doit rien au hasard, confirme Hervé. Avant la séance, j’avais de mon côté effectué quelques recherches et j’avais trouvé ce nom qui me semblait synthétiser un grand nombre de préoccupations que j’avais vues exprimées parmi les participants pendant les premières semaines. »
En fait Abalakov est le nom d’un alpiniste soviétique Vitali Alabakov qui a mis au point une technique utile dans les cascades de glace. Pour Hervé, ce rapport direct avec la technique de la varappe entrait donc doublement en résonnance avec le groupe. « Il s’agit de creuser dans une paroi de glace pour installer un crochet qui facilite la montée et permet de s’encorder. C’était complètement dans l’objectif que nous poursuivons tous dans le groupe, continue-t-il : nous creusons en nous même et nous explorons des zones de fraicheur, en produisant parfois des éclats de glace, nous pénétrons dans des endroits difficiles d’accès pour au final en faire un point d’ancrage pour continuer à progresser. »
Un tel discours ne pouvait pas laisser le groupe insensible. C’est quasiment à l’unanimité que le choix s’est porté sur la proposition d’Hervé, laissant les autres propositions – Auberge espagnole, K2 – loin derrière.